Expo-concours de la Jeune Céramique Européenne
Biennale 2023 - Du 14 juillet au 15 août 2023

Dénicheur de nouveaux talents depuis 2004, le Concours de la Jeune Céramique Européenne révèle tous les deux ans une nouvelle génération d’artistes céramistes sur des critères de qualité artistique, de potentiel de développement et de maîtrise technique.

Ce concours s’adresse à tous les céramistes professionnels de moins de 10 ans d’activité qui exercent en Europe. Il donne lieu à une exposition tout l’été du 14 juillet au 15 août 2023 dans une belle galerie voûtée.

Près de 20 artistes sont sélectionnés et exposés chaque année, offrant ainsi une approche de la création céramique contemporaine.

Un jury d’experts, après délibération, décerne trois prix aux lauréats lors de l’inauguration du Festival Européen Céramique Terralha.

Les lauréats 2023 :
– 1er prix “Quentin d’or” -> Enzo Bosse
– 2e prix “Quentin d’argent -> Andréa Moreno
– 3e prix “Quentin de bronze” -> Livia Spinga
Le prix du public sera communiqué à la fin de l’exposition, après le 15 août 2023.

Les membres du jury en 2023 :
– Alain Cervantès, collectionneur et administrateur du Club des collectionneurs de céramique Céramophile (président du jury)
– Laurent Dufour, céramiste (invité d’honneur)
– Marine Chrétien, enseignante arts plastiques au Lycée Daudet à Nîmes
– Doris Becker, céramiste et membre de l’Académie Internationale de la Céramique
– Stéphane Baumet, directeur de la Villa Datris

Sélection 2023

Daniil Antropov, RU

Diplômé de la faculté des beaux-arts de l’institut d’état d’extrême orient et des ateliers libres du MMOMA.  Dans son travail Daniil Antropov combine la céramique traditionnelle avec des textures industrielles modernes. Il développe et explore la céramique en associant des objets recyclés.Il nous propose par ces recherches des pièces entre ordre et chaos.

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Pauline Bonnet, FR

Céramiste-plasticienne Pauline Bonnet articule sa pratique autour des questions de la couleur, du motif et de la matière, et imagine ainsi des ensembles d’objets sophistiqués qui interrogent le statut de l’art décoratif. Elle explore la relation corrélative qui existe entre intérieur et intériorité, et imagine un dialogue en miroir entre le chez soi et le en soi. S’attachant à renouveler les formes et les savoir-faire propres aux arts du feu.  Elle fabrique des pièces en grès qui sont à la fois objets et sujets.

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Enzo Bosse, FR

Diplômé de la maison de la céramique du pays de Dieulefit.  Enzo Bosse s’efforce de retrouver le lien perdu entre le sol, sous-sol, géologie et paysage.  Chaque argile a son histoire, sa spécificité. Sa création personnelle par le modelage et son désir de raconter des histoires navigue entre figuration et abstraction.

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Maëlle Caborderie

Les études d’architecture de Maëlle Caborderie resteront sans doute un support utile à la mise en espace de son travail comme à sa réflexion sur le lien entre sculpture et corps. Mais depuis 2020 et la rencontre de céramistes rompus à la cuisson au bois, c’est vers la terre qu’elle s’est tournée : un an et demi d’expérimentations “sur le tas” complétés par la dense formation de la Maison de la céramique du Pays de Dieulefit, et la voici déjà dotée d’une production personnelle et engagée.

Engagées, les sculptures de Maëlle Caborderie le sont par un goût prononcé pour la terre par elle-même et sa richesse révélée par l’émaillage et surtout par la cuisson, qu’elle soit au gaz ou, mieux, au bois (cuisson anagama). Elles le sont aussi par la simplicité assumée des formes abstraites qu’elle crée. Une recherche d’équilibre instable, précaire et pourtant évident : ses sculptures sont comme suspendues dans une tension entre mouvement et ancrage et leur dimension dynamique est soulignée par leurs titres qui expriment poétiquement l’interaction entre les éléments : “soutenir”, “relever”, “enlacement”….

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Federica Cacciavillani, IT

Elle étudie la céramique à l’école des Arts Ornementaux à Rome. En tant qu’élève du maitre Riccardo Paolucci, Federica Cacciavillani expérimente de nombreuses techniques. Elle se forme avec Simon Zsolt Joseph aux moules créatifs. Elle repousse les limites du moule en les sculptant à la main.

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Stanislas Cornier, FR

Artiste plasticien céramiste  Stanislas Cornier nous propose des objets magiques tirés d’un imaginaire puissant à la fois dans l’univers religieux, mystique et bestial. Les pièces en faïence sont conçues comme des pansements pour l’âme. Il détourne et se joue de l’aspect initial du simple objet d’ornement pour nous inviter à trouver dans chaque sculpture un rituel spécifique et les gestes associés

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Lucile Diacono, FR

Diplômée de l’École Supérieure des Beaux-Arts de la Villa Arson à Nice. Lucile Diacono est une sculptrice avec une pratique axée sur la céramique. Elle intègre une certaine théâtralité dans son travail ou les objets produits pourraient être issus d’un fantasme d’art total,  enrichis de références d’Opéra, de films de Fellini, d’un goût pour les objets rituels, historiques, profanes et sacrés. Se spécialisant dans le travail de la terre à Vallauris, elle répète  inlassablement les gestes de construction, de dressage, de surfaçage, de modelage, de tournage, d’émaillage, d’une artisane ; dans le respect de la manière, jusqu’au perfectionnisme. Dans Un temps distendu elle donne forme à des corps-décors au travers d’une série de Tulipiers.

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Ming-miao Ko, BE-TW

Formation céramique à l’école des arts d’Hasselt en Belgique. La pratique de Ming-Mia Ko est centrée sur la « fluidité » entre la matérialité et la création de sens dans la coulée de barbotine de porcelaine et la fabrication de moules.  Le processus de création de sens découle des relations enchevêtrées entre naturel et artificiel, biologique et culturel, interrogeant la sexualisation, l’objectivation et la déshumanisation dans le monde anthropocentrique. Elle crée une étrange symbiose surréaliste en utilisant un matériau de porcelaine délicat et fragile pour interpréter les nuances de recréer des significations qui sont cachées dans les détails entre être et devenir pour intriguer l’émerveillement des spectateurs.

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Elsa Lecomte, FR

Des échelles de toutes tailles, de toutes formes, certaines porteuses de symboles (oiseaux, serpent, ronces…). Des échelles comme des échappatoires mais surtout comme des métaphores de notre désir d’élévation.

Elsa Lecomte, qui avait déjà fréquenté les Beaux-Arts avant de rencontrer la terre en 2015 et de se former récemment à l’Institut européen des arts céramiques de Guebwiller, s’interroge à travers cette image de l’échelle sur notre lutte – humains, animaux, végétaux – contre la loi de la gravité et notre pugnacité à “tenir debout” : “Par la sculpture, je cherche à créer des pièces poétiques qui évoquent cet enjeu universel : ne pas tomber.”

Aspiration tant physique que symbolique, désir de s’élever vers ce qui nous dépasse, vers le sacré. Chaque échelle est unique, témoignage sensible d’un parcours propre, avec ses accidents, ses ruptures, ses élans, ses équilibres précaires, formes dansantes habitées parfois de symboles choisis.

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Virgile Loyer, FR

Après le tournage de plusieurs films sur la céramique. Virgile Loyer s’inspire d’un roman pour créer des pièces en grès comme des bornes analogiques qui jalonnent les voies d’eau, les sentiers de terre, puis de pierre que j’ai empruntées. Elles composent ensemble une topographie minérale et symbolique répertoriées soigneusement dans le carnet de bord de l’expédition.
Récit d’un voyage en terre intérieure, à la frontière entre politique et imaginaire, céramique et cinéma, sculpture et carte. Il s’agit là de mes premières Fictions. »

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Andrea Moreno, FR-ES

Gourmande et ludique, la céramique d’Andrea Moreno plonge ses racines dans l’enfance de la jeune artiste qui a grandit au Vénézuela. Son imaginaire est nourri de l’observation fascinée des rues de Caracas, de l’architecture de cette ville mais aussi de la débrouillardise et de la fantaisie de ses habitants, qui rafistolent leurs maisons avec ce qu’ils peuvent. Une joie de vivre et un humour qui habitent aussi les sculptures d’Andrea Moreno, fraîchement diplômée de la Maison de la céramique de Dieulefit.

Pourtant, la céramiste a choisi de s’imposer un protocole : ” Tous ces assemblages faits de contraintes sont un point de départ à mon protocole de création. J’établis les règles, un rythme, un thème, une matière, une technique, un type de formes, un type d’usage.” Ce cadre de travail posé, la spontanéité peut surgir, dans une forme de liberté toute enfantine, écho peut-être à ses nombreuses interventions en milieu scolaire, mais aussi au dessin dont naissent toutes ses créations. Jeux de construction, architectures extravagantes dans lesquelles la couleur, via les émaux et les terres colorées, jouent un rôle essentiel, ses sculptures cherchent un point d’équilibre entre souvenirs, émotions de la mémoire et présence à l’instant.

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Capucine Pageron, FR

Qu’il s’agisse du monde de l’illustration – dont elle vient – ou de celui de la terre – que sa formation à la Maison de la céramique du Pays de Dieulefit lui a révélé, la même fraîcheur vivifiante émane du travail de Capucine Pageron.

Sensible aux lieux, aux gens, aux histoires, sa fantaisie et son désir de tout étreindre l’amène à créer de véritable scénettes, instants du quotidien pris sur le vif, évoquant immanquablement la poésie du monde de l’animation. Avec une forme de spontanéité, guidée par la recherche du geste juste, elle modèle la terre avec liberté, offrant à chaque objet une valeur symbolique, associant le volume à la 2d, les aplats colorés et acidulés, les textures propres à la céramique, au travail sur le motif. Les peintures de nature morte du début du 20e siècle ne sont pas loin non plus, dans ces mises en scène où les plans, les points de vus se rencontrent et se mêlent, la céramique se fondant volontiers dans de grands panneaux peints.

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Maria Pol, CH

Céramiste-plasticienne Maria Pol travaille le grès. Formations céramiques à Londres et à l’IEAC de Guebwiller « Portafrutta » est une liaison entre émaux de gestes spontanés et objets de formes géométriques. Ces sculptures nous permettent d’interagir avec elles en les transformant les transforment à notre grès elles deviennent des supports pour ce que notre créativité nous suggère et donne naissance à un jeu esthétique.

 

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Anja Ripoll, CH

Formation CFP arts à Genève.

Anja Ripoll nous propose des objets-rituels avec une ornementation outrancière et étrange se dévoile comme une mélodie funeste sous des reflets de couleurs changeantes ; irisées, métalliques et hasardeuses. Des sculptures en grès mi-historiques, mi-futuristes comme des artefacts archéologiques afin de partager un sentiment hybride intemporel et fantastique.

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Léa Renard, FR

Jeune artiste française formée à Dieulefit, Léa Renard pratique une céramique ludique et colorée s’inspirant du vivant. Par le biais des formes coulantes, des jeux sur la qualité des surfaces, elle joue pleinement avec les possibilités qu’offrent le matériau terre et les couvertes. « Donner l’impression du mou, du léger, du douillet, lorsque l’objet est en fait inanimé, lourd et dur. Provoquer le dodu, le charnel, en questionnant les proportions, les creux et les bosses, la couleur et sa matité ou au contraire sa brillance. »

S’amusant des échelles, des textures, des formes toujours pleines et généreuses, elle donne à voir un univers pétillant, acidulé, gourmand rebondissant allègrement et non sans humour avec l’espace d’installation.

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Aline Schmitt, FR

Aline Schmitt cherche à faire naître de l’inerte un mouvement, qu’il faut alors parer pour mieux l’observer. Tels les jeux d’ombres qui se dessinent en surface quand la lumière interagit avec les reliefs, elle applique sur chaque pièce un rituel d’émaillage méticuleux dans lequel couleurs et textures entrent en résonance. De là vont naître des paysages iridescents, qui offrent à celui qui les contemple, des teintes évoluant à la faveur d’une promenade autour de l’objet.

Dans ses séries “Expansion onirique” ou encore “Colonie”, le corail Diploastrea Héliopora s’écarte de son pâle destin pour se mettre à coloniser de nouvelles surfaces en grès et porcelaine, faisant ainsi dialoguer minéral et
animal, robustesse et fragilité, couleur et blanchissement, croissance et disparition. Son avenir, intimement lié à l’évolution du réchauffement climatique, nous amène à nous questionner sur notre relation avec la Nature.

Lauréate du Concours de la Jeune Céramique Européenne, Aline Schmitt reviendra à Saint-Quentin-la-Poterie pour deux mois de résidence en avril-mai 2024. Lors de ce programme, elle développera de nouveaux motifs de coraux sur des pièces à dimensions variables. Elle souhaiterait également créer une installation murale, comme un récif coralien.

On vous en dit plus bientôt !

 

 

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Livia Spinga, FR

Formation en céramique à la cambre à Bruxelles.

Les objets en grès se peuplent de figures de son environnement très proches, comme dans toutes les traditions potières. Murs de pierres, chevaux, végétaux, deviennent les personnages d’une histoire qui s’étend au fil des objets et des compostions. Les objets s’ancrent aussi, à travers les émaux qui les recouvrent, constitués de cendres et d’argile des chemins environnants, cuits au gaz, en réduction.

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Les lauréats 2023

Enzo Bosse, FR

Diplômé de la maison de la céramique du pays de Dieulefit.  Enzo Bosse s’efforce de retrouver le lien perdu entre le sol, sous-sol, géologie et paysage.  Chaque argile a son histoire, sa spécificité. Sa création personnelle par le modelage et son désir de raconter des histoires navigue entre figuration et abstraction.

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Andrea Moreno, FR-ES

Gourmande et ludique, la céramique d’Andrea Moreno plonge ses racines dans l’enfance de la jeune artiste qui a grandit au Vénézuela. Son imaginaire est nourri de l’observation fascinée des rues de Caracas, de l’architecture de cette ville mais aussi de la débrouillardise et de la fantaisie de ses habitants, qui rafistolent leurs maisons avec ce qu’ils peuvent. Une joie de vivre et un humour qui habitent aussi les sculptures d’Andrea Moreno, fraîchement diplômée de la Maison de la céramique de Dieulefit.

Pourtant, la céramiste a choisi de s’imposer un protocole : ” Tous ces assemblages faits de contraintes sont un point de départ à mon protocole de création. J’établis les règles, un rythme, un thème, une matière, une technique, un type de formes, un type d’usage.” Ce cadre de travail posé, la spontanéité peut surgir, dans une forme de liberté toute enfantine, écho peut-être à ses nombreuses interventions en milieu scolaire, mais aussi au dessin dont naissent toutes ses créations. Jeux de construction, architectures extravagantes dans lesquelles la couleur, via les émaux et les terres colorées, jouent un rôle essentiel, ses sculptures cherchent un point d’équilibre entre souvenirs, émotions de la mémoire et présence à l’instant.

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Livia Spinga, FR

Formation en céramique à la cambre à Bruxelles.

Les objets en grès se peuplent de figures de son environnement très proches, comme dans toutes les traditions potières. Murs de pierres, chevaux, végétaux, deviennent les personnages d’une histoire qui s’étend au fil des objets et des compostions. Les objets s’ancrent aussi, à travers les émaux qui les recouvrent, constitués de cendres et d’argile des chemins environnants, cuits au gaz, en réduction.

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Infos pratiques

Office Culturel
15, rue du Docteur Blanchard
30700 Saint-Quentin-la-Poterie
04 66 22 74 38
contact@officeculturel.com

Dates et horaires du festival :
Biennale – 14 Juillet au 15 août 2023

Horaires : Du mardi au vendredi de 10h-13h et 15h-18h et les week-end de 15h à 18h

Lieu : Salle d’exposition Joseph Monier, rue de la Fontaine
Exposition gratuite et Parking gratuit

Votez pour votre artiste favori, le prix du public sera décerné à la fin de l’exposition !
Il permettra à un céramiste d’accéder à un programme de résidence d’artiste à Saint-Quentin-la-Poterie.