TERRALHA, Festival Européen Céramique
Du 12 au 14 juillet 2024

Cet événement artistique organisé par l’Office Culturel de Saint-Quentin-la-Poterie s’impose aujourd’hui comme un rendez-vous incontournable de l’art céramique et de la création contemporaine en France et en Europe.

À travers un parcours de céramiques contemporaines, le Festival Européen Céramique invite 20 artistes-céramistes européens à exposer des installations surprenantes, au coeur d’un village entièrement voué à la céramique, dans des lieux insolites et privés, aménagés pour l’occasion en espaces d’expositions éphémères.

Au détour des ruelles du village, TERRALHA est l’occasion de pousser la porte d’une cour ombragée, d’un jardin luxuriant ou d’un bâti historique voûté à la découverte d’univers céramiques singuliers. L’originalité de cet événement repose en partie sur l’aspect inédit des lieux d’expositions «hors-les-murs».

Par ailleurs, TERRALHA, c’est aussi une programmation riche : ateliers participatifs et initiations à la poterie, performances artistiques, projections de films, expositions au Musée de la Poterie Méditerranéenne, à la Galerie Terra Viva, rencontres,…

TERRALHA constitue ainsi un panorama unique et vivant de la création céramique européenne. D’un intérêt certain pour les professionnels en recherche de tendance, il séduira également un public d’amateurs curieux.

Sélection 2023

Aline Schmitt, FR

Formation à l’IEAC Guebwiller.

Allier chimie et céramique en une symbiose entre méthode et inspiration pour provoquer l’interaction entre l’homme et l’objet. Aline Schmitt cherche à faire naître de l’inerte un mouvement, qu’il faut alors parer pour mieux l’observer. Tels les jeux d’ombres qui se dessinent en surface quand la lumière interagit avec les reliefs, elle applique sur chaque pièce un rituel d’émaillage méticuleux dans lequel couleurs et textures entrent en résonance. De là vont naître des paysages iridescents, qui offrent à celui qui les contemple, des teintes évoluant à la faveur d’une promenade autour de l’objet.

 

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Andrea Moreno, FR-ES

Gourmande et ludique, la céramique d’Andrea Moreno plonge ses racines dans l’enfance de la jeune artiste qui a grandit au Vénézuela. Son imaginaire est nourri de l’observation fascinée des rues de Caracas, de l’architecture de cette ville mais aussi de la débrouillardise et de la fantaisie de ses habitants, qui rafistolent leurs maisons avec ce qu’ils peuvent. Une joie de vivre et un humour qui habitent aussi les sculptures d’Andrea Moreno, fraîchement diplômée de la Maison de la céramique de Dieulefit.

Pourtant, la céramiste a choisi de s’imposer un protocole : ” Tous ces assemblages faits de contraintes sont un point de départ à mon protocole de création. J’établis les règles, un rythme, un thème, une matière, une technique, un type de formes, un type d’usage.” Ce cadre de travail posé, la spontanéité peut surgir, dans une forme de liberté toute enfantine, écho peut-être à ses nombreuses interventions en milieu scolaire, mais aussi au dessin dont naissent toutes ses créations. Jeux de construction, architectures extravagantes dans lesquelles la couleur, via les émaux et les terres colorées, jouent un rôle essentiel, ses sculptures cherchent un point d’équilibre entre souvenirs, émotions de la mémoire et présence à l’instant.

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Arnauld Le Calvé, FR

Souffleur de verre passé par le CIRVA à Marseille, Arnauld Le Calve s’est formé en autodidacte à la
céramique depuis une petite dizaine d’années.
Dans son atelier, il allie maintenant la terre et le verre pour dit-il « explorer l’antagonisme de ces
deux matériaux, le brut et le lisse, l’opaque et la transparence, qui malgré tout se révèlent tout deux
au contact du feu. »
Dans sa dernière série qu’il appelle « Les gardiens », des figures curieuses et comme venue
d’ailleurs scrutent notre monde. Techniquement, après avoir façonné ses pièces au colombin avec
du grès chamotté, il porte encore une fois les sculptures cuites à 600 °C pour souffler du verre à
l’intérieur et donner ainsi vie à ses totems. Le verre coloré vient habiter les orbites de ces
personnages extraterrestres mi-yeux, mi-casque, mi-antenne alors que des émaux poudreux,
gonflants ou craquelés recouvrent leurs corps le tout avec beaucoup d’humour et de tendresse.

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Audrey Schaditzki,FR

Artiste émergente, Audrey Schaditzki a ouvert son atelier à Montreuil il y a 5 ans après un CAP de tournage et un changement de carrière.

Elle tourne des contenants en porcelaine sur lesquels elle ré-intervient toujours.
Parfois, la céramiste procède par ajout de matière venant ainsi coloniser la surface comme des coraux laissant imaginer un long processus à l’œuvre tel celui du monde marin. Et parfois, son autre geste sculptural est celui de la taille jouant ainsi avec le périlleux du vide et la fragilité extrême. Ce travail d’ajourage délicat est rehaussé par le bleuté aléatoire des terres nériées, écho assourdi et apaisant au décor blanc-bleu.

Il y a dans ce travail comme une figuration poétique d’avant le point de rupture, d’avant la disparition inéluctable de tout artefact face au frottement du temps, des éléments et de l’action humaine elle-même…

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Christiane Wilhelm, DE

La céramiste allemande Christiane Wilhelm, dont le travail s’expose partout en Europe, a trouvé de longue date sa voie dans une œuvre aux formes sobres et tendues servies par un travail de surface sobre et raffiné.

Écho contemporain aux jarres extrême-orientales, elle nous offre à voir aujourd’hui de généreuses amphores tournées, parfois couronnées d’un couvercle rond qui souligne leur douceur. Le décor vient souligner la forme de ces corps de grès fin et offrir une légèreté à ces volumes ancrés. Des motifs organiques, lianes gravées ou réseau fluide parcourant la panse, créent du mouvement et évoquent des inspirations art nouveau. D’autres pièces sont couvertes de fins motifs géométriques, mosaïque de porcelaine incrustée dans le grès et polie. Une céramique aux tons feutrés, tout en nuances et en élégance, intemporelle.

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Dominique Stutz, FR

De l’exploration du fascinant monde des abysses à l’observation au microscope électronique des micro-organismes, tout concourt dans les sculptures de Dominique Stutz à évoquer le mystérieux développement de la vie, la gestation, l’évolution et la mutation. 

De retour à Terralha après sept années de poursuite de ses recherches de nouvelles formes et d’émaux inédits, Dominique Stutz nous plonge à nouveau au coeur de l’infiniment petit, au coeur de la matrice.

Mouvantes, comme animées en leur sein d’une force de vie qui ne demande qu’à s’épanouir, ses oeuvres accrochent tout d’abord le regard par la variété et la vivacité des coloris de ses émaux. Minéral, végétal et animal s’y mêlent, dans des effets de textures et des variations de nuances étonnantes : “Ces concrétions (…) agrègent couleurs, poudroiements, scories et deviennent des sortes de bijoux étranges, d’entrelacs rocailleux et des cavernes retroussées” (Germain Roesz).  

 

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Francois Bauer, FR

Dessin et céramique s’entremêlent chez François Bauer, diplômé de l’Institut européen des arts céramiques de Guebwiller en 2017.

Une ligne noire et vibrante suit les volumes, accentue leur forme pour mieux découper les objets dans l’espace. Comme avec un trait de khôl tracé à main levée, ce geste illusionniste ravive le regard, vient souligner les arêtes de ses pièces augmentant le contraste avec les plans aux teintes pastelles. Les céramiques ressortent alors vivement et semblent projetées vers l’avant comme du papier découpé.

Les pièces sculpturales qualifiées par l’artiste d’improvisation font référence aux maquettes d’architecture ou à quelques temples antiques débridées et sont également soulignées sur leur bordure. Dans cette pratique artistique que l’on sent ludique, le céramiste touche à cette rare clarté enfantine créant des objets comme dessinés incrustés dans l’espace concret.

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Gaëlle Guingant Convert, FR

Gaëlle Guingant-Convert renouvelle complètement son approche artistique à travers cette sculpture pleinement figurative. On connaissait son attachement à la nature, qui inspirait déjà les oeuvres présentées lors de deux précédentes éditions de Terralha. Mais la qualité réaliste de son nouveau travail ne manque pas de surprendre.

Un crapaud à l’air peu aimable, au sortir de sa mare, recouvert de vase ; un autre à la peau marbrée d’orange marchant à petits pas ; un lièvre saisi aux aguets ou en pleine course… Les animaux sont observés dans leur environnement avant que leurs attitudes soient retranscrites dans la terre. 

Par la dimension spontanée des mouvements comme par les effets de texture recherchés, les sculptures revendiquent une forme de réalisme : les émaux soignés restituent la peau grumeleuse du crapaud tandis que la fourrure des lièvres est évoquée par le biais d’empreintes dans le grès.  

Mais elles suscitent aussi des sentiments contradictoires, tant la justesse du geste de l’artiste n’efface pas, révèle même, la dimension comique, légèrement burlesque, de son approche. 

Alors ce crapaud ne serait-il pas plutôt un prince de conte de fée en attente du baiser de sa princesse… ? La porte est ouverte pour se raconter des histoires !

 

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Guilherme Ferias, PT

Céramiste du Portugal, Guilherme Ferias cuit au bois des contenants qu’il sculpte et évide à partir d’un bloc de terre. Animé par la volonté de faire des pièces à la fois artistiques et utilitaires, il cherche à montrer la beauté dans l’imperfection et la fugacité inspiré par le concept esthétique japonais du Wabi-Sabi.

Ses contenants dégorgent d’émaux qui craquellent, fissurent et dégoulinent sur les parois. La trace du geste reste présente et se combine aux aléas de cuisson. L’artiste compare ses effets à ceux de l’âge et cherche à magnifier la peau des pièces comme celle des visages marqués par le temps et la vie qui passe.

« Les fissures dans les récipients sont comme un symbole de l’imperfection (…), à mesure que nous vieillissons, à mesure que nous gagnons en sagesse » nous dit-il.

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Katy Bourbotte ,FR

Le nom de son atelier lyonnais, Un Petit Moment, témoigne de l’ambition de Katy Bourbotte : habiter tout en légèreté et en poésie les instants du quotidien. 

C’est donc la porcelaine qui offre à sa production cette dimension aérienne, par la mise en valeur de sa finesse et de sa translucidité – tant dans les contenants que dans les luminaires. La paroi s’anime parfois d’un voile de couleur pastel, nuage de porcelaine teintée s’évaporant dans la porcelaine blanche. 

Abandonnant la dimension fonctionnelle, Katy Bourbotte propose aussi de délicats tableaux de porcelaine qu’elle nomme ” Construire son chemin”. Travaillée à la plaque, la terre est découpée en quadrilatères de différentes dimensions, qui s’agencent à l’intérieur d’un cadre pour dessiner un cheminement sensible. Les lignes simples, géométriques, génèrent un sentiment d’apaisement, soutenu par les jeux de nuances de blanc sur blanc ou par les doux coloris en camaïeu.

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Kee Tea Rha, FR-CO

Artiste coréen depuis longtemps installé en France, passé par les Beaux-Arts et l’IEAC de Guebwiller, c’est en cuisinier qu’il manipule avec audace l’argile dans tous états et sous toutes ses formes. Véritables installations, ses propositions combinent différents matériaux comme le métal ou le sable avec une grande rigueur formelle qui le place plutôt du côté de l’art contemporain.

Dans cette démarche de superposition se retrouve comme une allégorie de la rencontre non soluble car il n’y a jamais fusion. On se frotte, on se touche tout en gardant sa spécificité mais comme exhausté par la proximité des autres… Kee-Tea Rha questionne ainsi l’identité et les différences culturelles et évoque finalement ce qui fait la beauté et la force de la singularité.

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Laurent Dufour, FR

“Je n’ai de cesse de construire des narrations, des histoires inventées pour créer des liens entre l’intérieur et l’extérieur. Un va et vient énigmatique, des schéma, des cartes ouvrant sur des pourtours mouvants, des mappemonde intime de code et chemins menant à un dialogue entre le passé et présent entre ce qu il a été et ce que je perçois. La céramique est tentative sauvage de conserver ce qui est par essence fugace et incertain.”

Laurent Dufour

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Léa Renard, FR

Jeune artiste française formée à Dieulefit, Léa Renard pratique une céramique ludique et colorée s’inspirant du vivant. Par le biais des formes coulantes, des jeux sur la qualité des surfaces, elle joue pleinement avec les possibilités qu’offrent le matériau terre et les couvertes. « Donner l’impression du mou, du léger, du douillet, lorsque l’objet est en fait inanimé, lourd et dur. Provoquer le dodu, le charnel, en questionnant les proportions, les creux et les bosses, la couleur et sa matité ou au contraire sa brillance. »

S’amusant des échelles, des textures, des formes toujours pleines et généreuses, elle donne à voir un univers pétillant, acidulé, gourmand rebondissant allègrement et non sans humour avec l’espace d’installation.

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Leïla Helmstetter, FR

Des plantes composites, exubérantes, dont la taille dépasse parfois l’humain. Une végétation luxuriante et accueillante, aux couleurs douces, pour nous faire sourire mais aussi nous interroger sur la notion même de vivant et sur notre place au sein de notre environnement. Leila Helmstetter, diplômée récemment de l’IEAC, sait de quoi elle parle : paysagiste formée à l’école Nationale de Versailles, elle a travaillé pendant 5 années à façonner la nature et à y sensibiliser le public, avant de tout abandonner pour la sculpture céramique. 

De son enfance africaine au sein de paysages arides, elle a gardé l’émerveillement devant la richesse végétale de la France, la profusion des plantes et des couleurs découvertes alors.

Inspirée par cette variété des formes de la nature, elle cultive désormais son “jardin-monde” où l’hybridation des espèces génère une étrangeté non pas inquiétante mais attirante, qui nous invite à y regarder de plus près, à entrer dans chaque sculpture, dans chaque détail de ces grandes compositions. S’y mêlent une multitude de techniques, du tournage au moulage en passant par le façonnage au colombin ou à la plaque, restituant chacune des aspects différents du vivant. Les racines y tiennent une place de choix, qu’elles soient terrestres ou aériennes, comme l’homme auquel la tête tient lieu de racines, évocation peut-être du déracinement de l’artiste mais aussi de la dualité profonde des êtres vivants, entre terre et ciel.

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Maëlle Caborderie ,FR

Les études d’architecture de Maëlle Caborderie resteront sans doute un support utile à la mise en espace de son travail comme à sa réflexion sur le lien entre sculpture et corps. Mais depuis 2020 et la rencontre de céramistes rompus à la cuisson au bois, c’est vers la terre qu’elle s’est tournée : un an et demi d’expérimentations “sur le tas” complétés par la dense formation de la Maison de la céramique du Pays de Dieulefit, et la voici déjà dotée d’une production personnelle et engagée.

 

Engagées, les sculptures de Maëlle Caborderie le sont par un goût prononcé pour la terre par elle-même et sa richesse révélée par l’émaillage et surtout par la cuisson, qu’elle soit au gaz ou, mieux, au bois (cuisson anagama). Elles le sont aussi par la simplicité assumée des formes abstraites qu’elle crée. Une recherche d’équilibre instable, précaire et pourtant évident : ses sculptures sont comme suspendues dans une tension entre mouvement et ancrage et leur dimension dynamique est soulignée par leurs titres qui expriment poétiquement l’interaction entre les éléments : “soutenir”, “relever”, “enlacement”….

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Maria Geszler, HU

Le travail et la longue carrière de la céramiste hongroise Maria Geszler Garzuly ont déjà été récompensés en France en 2019 avec le Grand Prix ex-aequo de Vallauris.

Elle vient reporter ses photographies paysagères sur des volumes de porcelaine obtenant une finesse dans ses décors au bleu de cobalt. Les branchages croissent alors sur les blocs blancs comme sur de la roche ou sur un fond neigeux…
Outre les « pièces-paysages », la silhouette féminine est également représentée mais toujours sous la contrainte comme celle de cet émouvant collier-clôture.

Oui, ses sculptures narratives ont bel et bien une portée symbolique convoquant le vivant, les astres et nous parlant de violence humaine exercée sur notre monde et notamment sur ses habitantes.

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Magdalena Maros, PL

Jeune céramiste polonaise, Magdalena Maros nous propose une installation mêlant terre et enregistrement sonore. Cherchant à créer une interaction avec son public, l’artiste également formée en pédagogie puise dans ses connaissances une vaste source d’inspiration pour son travail plastique.

Pour Terralha, des pièces en terre délicatement ourlées sont suspendues à hauteur d’oreille et nous murmurent une multitude de récits parlant d’amitié. Pour connaître chaque histoire, l’auditeur est invité à se rapprocher tout près de chaque suspension. D’allure très baroque, ces lèvres formées de bandelettes de terre rosées font aussi penser à des coquillages que chacun aime également écouter et caresser. Ces sortes de conques nervurées comme des pétales de tulipes froissées nous offrent un
moment tout en subtilité pour ressentir la beauté fragile des relations humaines.

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Marie Donois Steib, FR

Avec ses grandes pièces quasi-totémiques, Marie Donois Steib formée aux Arts-décoratifs de Strasbourg, laissent advenir la forme au gré du hasard par la main et par le corps tout entier. Cherchant la spontanéité et la sensation avant tout, ses pièces ont toutes un lien avec le monde du vivant dans la façon dont elles se développent, comme par accroissement cellulaire…

L’artiste s’amuse aussi au jeu des complémentarités dans son travail sur la texture, les surfaces brillantes ou mattes, les couleurs. Il y a ainsi toujours deux aspects qui nous sont donnés à voir et c’est par leur mariage que les propositions trouvent leur équilibre et leur singularité. La compréhension de la matière terre et de sa richesse plastique se lit avec une belle évidence dans cette céramique sensible.

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Mélanie Broglio, FR

Mélanie Broglio modèle de grandes figures féminines dont la présence imposante et parfois théâtrale rappelle la statuaire religieuse occidentale.
Les matières céramiques imposent leur caractère. Les terres brutes noires et blanches manifestent avec clarté l’expressivité des visages. Les grès chargés d’émail écartent toute intention de réalisme et orientent ses personnages vers une inquiétante étrangeté.
Un point commun à l’ensemble de ce travail : convoquer l’univers des fables et des mythes.

Mélanie Broglio met en scène des archétypes aux figures contradictoires : vierge ou pécheresse, sainte ou gorgone, idole ou martyre. Ce sont des personnages mystérieux aux attitudes ambiguës, aux yeux voilés d’émail et dont les regards nous traversent.
Elle nous propose par sa démarche artistique «aux portes de la transgression, de questionner la féminité entre soumission aux modèles et liberté ».

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Sarah Gatin, FR

Forte de quelques années de formation dans le domaine de la céramique, Sarah Gatin développe un travail de pièces utilitaires qui, par les jeux de matière, s’affirment comme de petites sculptures du quotidien. 

 

Tasses, théières ou pichets, ils sont tous façonnés dans la porcelaine ou le grès avant de recevoir un décor composé d’émail mais aussi de matières brutes : sable, fragments de feldstpath, granit, ardoise… La céramiste collecte volontiers elle-même dans la nature ces matières premières qu’elle utilise pour le décor. Associées aux émaux, elles racontent alors une histoire. Ici, le bloc de feldstpath posé sur la tasse émaillée de céladon devient anse, mais aussi rocher posé dans le ruisseau, dont le céladon évoque la fluidité. Là, les incrustations de sable, granit et ardoise dans un émail brun moiré donnent à ce duo pichet-tasse une dimension volcanique. Enfin, posées en coulures sur de petites tasses de grès roux, ces recherches offrent une déclinaison de variations autour de teintes naturelles et chaleureuses.

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Chiara Bonato, FR

Les sculptures de Chiara Bonato se revendiquent comme des volumes sobres, habités d’une douceur liée à leur couleur et aux courbes douces de leurs formes. Des émaux unis, mats ou satinés, aux teintes souvent pastel, aux effets tantôt fondus, tantôt texturés, les recouvrent et affirment leur unicité. Par cette bienveillance amenée tant par la forme que par la matière, ses pièces ambitionnent l’éveil des sens, appelant volontiers la main. 

Sculptures autonomes, elles peuvent aussi s’articuler et créer un espace dans lequel le regard circule ; elles renvoient alors aux inspirations de la jeune artiste, les éléments de signalétique qui émergent du paysage urbain et viennent le rythmer : une barrière, une bouée de sauvetage, les rayures d’un passage piéton dans la rue… Tant de repères du quotidien qui constituent le vocabulaire formel sur lequel elle s’appuie pour mieux le simplifier et se l’approprier. Associés au sein d’un espace délimité, ils deviennent purs signaux et définissent une composition aux accents picturaux. Formée à l’Ecole Nationale Supérieure d’art de Limoges puis à la Maison de la céramique de Dieulefit, Chiara Bonato se fraye une voie sculpturale entre peinture et céramique.

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Dossier de presse 2023

Infos pratiques

Office Culturel
15, rue du Docteur Blanchard
30700 Saint-Quentin-la-Poterie
04 66 22 74 38
contact@officeculturel.com

Dates et horaires du festival :
Du 12 au 14 juillet 2024 de 9h à 20h

Lieu : Dans le village
Manifestation gratuite et Parking gratuit
Plan et programme disponible à La Maison, Capitale de la Céramique, dans les lieux d’expositions et dans le village

Coin détente et gourmand, place de la liberté

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